Plan d’action G20 agricole Lancement de Geo-Glam pour établir des prévisions de récolte
Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture salue le lancement, jeudi 22 septembre 2011, de l’initiative internationale Geo-Glam « Global Agricultural Monitoring ».
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Bruno Le Maire et ses collaborateurs lors de la réunion du G20. (© Terre-net Média) |
« En coordonnant les dispositifs d’observation satellitaires de la planète existants, GEO-GLAM apporte des solutions nouvelles, grâce une utilisation des images satellites et des observations ainsi qu’aux prévisions météorologiques, pour améliorer la prévisibilité de la quantité et de la qualité des récoltes dans les principales régions du monde », explique le communiqué.
« Son ambition est de renforcer l’information et la transparence sur les marchés agricoles et de donner ainsi des bases plus solides aux anticipations des gouvernements et des opérateurs économiques, dans un contexte de forte volatilité des prix alimentaires. »
« A cet égard Geo-Glam va contribuer au Système d’information sur les marchés agricoles (Amis), décidé par le Plan d’action du G20 et lancé à Rome le 15 septembre 2011. »
Cette troisième initiative s’inscrit dans le cadre du Plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture, adopté par les ministres de l’agriculture du G20, réunis pour la première fois à Paris, les 22 et 23 juin derniers.
Elle est le résultat d’une collaboration entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Organisation météorologique internationale (Omi). Ce projet est porté par des institutions de 12 pays (Allemagne, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Inde, Italie, Japon, Russie, USA) et par l’Union européenne.
Rapport 2011 sur la faim de la FaoLes chefs des agences de l’Onu basées à Rome appellent à une action énergique. « La communauté internationale tout entière doit agir aujourd'hui et entreprendre une action énergique pour bannir l'insécurité alimentaire de la planète », déclarent les chefs des trois agences Jacques Diouf (Fao), Kanayo F. Nwanze (Fida) et Josette Sheeran (Pam) dans leur rapport L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2011) élaboré ensemble. « Les gouvernements doivent s'assurer qu'un environnement réglementaire transparent et prévisible est en place pour favoriser les investissements privés et la productivité agricole. Nous devons réduire le gaspillage alimentaire dans les pays développés grâce à l'éducation et à des politiques adéquates, et réduire aussi les pertes de produits alimentaires dans les pays en développement en stimulant les investissements dans l'ensemble de la chaîne de valeur, en particulier dans le traitement post-récolte. Une gestion plus durable de nos ressources naturelles, des forêts et des pêches est essentielle pour la sécurité alimentaire de la plupart des composantes les plus pauvres de la société», poursuivent les responsables de la Fao, du Fida et du Pam. |
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